Pour que la fête se déroule dans de bonnes conditions
La Coupe du monde à Adelboden attire des milliers de personnes. En collaboration avec plusieurs compagnies de bus et de car, BLS fait en sorte que le voyage aller et retour se passe bien.
Frutigen, nœud ferroviaire et routier
Entre 8 h 00 et 9 h 30, à la gare BLS de Frutigen, BLS met à disposition quatre trains supplémentaires, en plus des six qui circulent déjà d’ordinaire. De Frutigen, une seule route de 15 kilomètres mène à la station de sports d’hiver. Si la logistique est donc clairement définie, elle n’est pas simple à mettre en œuvre pour autant : des milliers de personnes affluent par vagues successives de Berne ou du Valais avec les trains de BLS, et doivent ensuite prendre des bus et des cars pour parvenir à Adelboden. Car les journées internationales de ski d’Adelboden attirent une foule considérable : rien que le samedi matin, avant le slalom géant, ce sont plus de 6000 personnes qui défilent à la gare de Frutigen. Beaucoup repartiront le jour même via Frutigen, notamment à bord de trains supplémentaires, le dernier repartant à Berne tard le soir.
De fait, Frutigen devient provisoirement un nœud ferroviaire et routier le temps de cette Coupe du monde qui se déroule durant deux jours sur le Chuenisbärgli. Pour l’occasion, ce ne sont pas moins de 130 bus et cars qui effectuent le trajet de 40 minutes en direction d’Adelboden. BLS veille à ce que les fans de ski puissent descendre et partir rapidement et en toute sécurité. Quelque 30 collaboratrices et collaborateurs issus des domaines du personnel des trains (accompagnateurs et accompagnatrices des voyageurs, sécurité), des locomotives et de BLS Intervention ont été mobilisés à cet effet. BLS fait également appel aux services des patrouilles de Securitrans. Le soir, lorsque certaines personnes ont encore besoin de prendre un billet pour rentrer chez elles et que les files s’allongent devant les distributeurs, les employés de BLS vendent également des billets et font parfois attendre un train un court instant pour que ceux qui reviennent d’Adelboden puissent avoir leur correspondance.
Fête matinale
Quelques centaines de personnes descendent d’un train en gare de Frutigen. BLS doit informer la clientèle avec une signalisation appropriée et des mégaphones. Ceux qui veulent directement arriver sur l’aire d’arrivée du Chuenisbärgli peuvent emprunter le passage souterrain pour se rendre au terminal des bus, à l’arrière de la gare. La foule s’amasse. Les bus et les cars s’avancent, les uns après les autres. Les portes s’ouvrent, les passagers s’engouffrent à l’intérieur, remplissent le véhicule qui ferme ses portes et démarre. Et ce ballet est incessant. Les bus de cette caravane partent à intervalles réguliers pour que le trafic reste fluide. « Alors, en voiture ! », nous dit un conducteur en souriant, avant de mettre son car en marche. Il aperçoit des Romands qui chantent dans son rétroviseur. C’est le matin, les descentes débuteront bien plus tard dans la journée mais la fête bat déjà son plein. Peter Knutti, responsable de la sécurité chez BLS et responsable de l’information et de la sécurité des clients à Frutigen le temps du week-end, se tient au milieu de la cohue. Avec le responsable du service de sécurité et d’intervention de BLS Netz AG, il dirige les équipes sur place et apporte son aide en cas d’urgence. Il faut par exemple s’occuper d’un vieil homme blessé. C’est un travail délicat, car le monde ne s’arrête pas en dehors de la coupe du monde. Les bus de ligne circulent comme d’habitude entre Frutigen et Adelboden, alors que les trains longue distance et les trains de marchandises traversent la gare à toute vitesse. Des barrières ont été installées provisoirement sur une voie pour la sécuriser. « Les courses d’Adelboden sont un défi de taille, car nous devons réguler la circulation du public à un rythme rapide, alors que la gare de Frutigen est d’une taille relativement modeste », explique Peter Knutti. BLS met également la main à la poche. Les passagers des trains supplémentaires paient leurs billets, mais cela ne rembourse qu’une petite partie des moyens financiers qui ont dû être mis sur la table en plus. « En réalité, nos coûts sont beaucoup plus élevés, car il faut consacrer des moyens non négligeables à la planification, à la répartition, à la commande des sillons, au déploiement des véhicules et à la mobilisation de personnel supplémentaire », explique Peter Knutti.
D’année en année, les fans de ski sont de plus en plus nombreux à prendre le train, car les Journées de ski d’Adelboden et d’autres Coupes du monde sont devenues synonymes de fête et de kermesses en montagne. « Adelboden est une fête populaire. Les gens viennent pour une raison ou pour une autre, et le sport n’intervient qu’en toile de fond », observe le chef d’intervention. Au final, la performance de l’équipe suisse importe peu. De nombreux groupes partent dès le matin avec des réserves de bière. Certains arrivent déjà éméchés en gare de Frutigen à 8 h 00 du matin, ce qui n’est pas sans danger lorsque des trains passent à toute vitesse entre les quais. Malgré tout, Peter Knutti et son équipe ont la situation bien en main : « Compte tenu du grand nombre de personnes qui se rendent à cet évènement, nous n’avons pas ou quasiment pas de problèmes. De nos jours, la consommation d’alcool est un paramètre à prendre en compte dans ce type de manifestations. »
Ambiance méditative
Le bruit ambiant varie selon le train ou le bus que l’on prend. On peut à un moment se retrouver dans une ambiance festive et bruyante avec de la musique, et à un autre dans une ambiance qui confine soudain à la méditation, alors même qu’on est dans les transports publics en pleine Coupe du monde. Les passagers des trains viennent de partout. Voici des jeunes venus de Buchs et d’Altstätten. Ils ont pris le train à 6 h 00 dans la vallée du Rhin de Saint-Gall en direction de Berne et entonnent à leur sauce un air bien connu à Berne. Il y a aussi Damien et Johan, partis de Sion à 8 h 00, et arrivés « très vite » à Frutigen après un passage à Brigue. Pourquoi Adelboden ? « Pour le sport et l’ambiance. » Dans le train, les voyageurs ne transportent pas que de la bière. Quelques personnes ont également prévu du fromage et des saucisses sèches en accompagnement.
Une fois à Adelboden, certains iront se régaler d’une fondue ou d’une raclette dans un chalet en pleine neige, à quelques mètres du bord des pistes. Les réchauds sont mis à contribution. La kermesse alpine bat son plein. Les spectateurs agitent des fanions, les coureurs foncent sur la dernière piste. Imaginez-vous les cloches, les accordéons, la musique traditionnelle diffusée par les haut-parleurs, les commentaires du speaker, les cris du public, et parfois tout en même temps, et vous vous ferez une idée de l’ambiance sonore.
Ambiance méditative
Le bruit ambiant varie selon le train ou le bus que l’on prend. On peut à un moment se retrouver dans une ambiance festive et bruyante avec de la musique, et à un autre dans une ambiance qui confine soudain à la méditation, alors même qu’on est dans les transports publics en pleine Coupe du monde. Les passagers des trains viennent de partout. Voici des jeunes venus de Buchs et d’Altstätten. Ils ont pris le train à 6 h 00 dans la vallée du Rhin de Saint-Gall en direction de Berne et entonnent à leur sauce un air bien connu à Berne. Il y a aussi Damien et Johan, partis de Sion à 8 h 00, et arrivés « très vite » à Frutigen après un passage à Brigue. Pourquoi Adelboden ? « Pour le sport et l’ambiance. » Dans le train, les voyageurs ne transportent pas que de la bière. Quelques personnes ont également prévu du fromage et des saucisses sèches en accompagnement.
Une fois à Adelboden, certains iront se régaler d’une fondue ou d’une raclette dans un chalet en pleine neige, à quelques mètres du bord des pistes. Les réchauds sont mis à contribution. La kermesse alpine bat son plein. Les spectateurs agitent des fanions, les coureurs foncent sur la dernière piste. Imaginez-vous les cloches, les accordéons, la musique traditionnelle diffusée par les haut-parleurs, les commentaires du speaker, les cris du public, et parfois tout en même temps, et vous vous ferez une idée de l’ambiance sonore.
« Un trajet sans encombre »
Les retours se font petit à petit, car à l’issue des courses, la plupart des passagers ne doivent pas nécessairement se rendre à un point X à une heure fixe, comme c’est le cas en matinée. Cars et bus se tiennent prêts à la sortie du village. Nicolas, Fabio, Christian et Laurent, venus de Fribourg, affublés de bonnets lapins, se préparent à rentrer chez eux. « Tout a été parfait, l’ambiance était agréable, et même les trajets en train et en voiture se sont bien passés », déclarent-ils. « L’an dernier, nous étions à Kitzbühel. Cette année, c’était le tour d’Adelboden. Nous reviendrons. » La famille Zünd est elle aussi sur le retour. Tanja, Rainer, Fabio et Silvan habitent à Aadorf, d’où ils sont partis ce matin à 6 h 30. Ils ont profité des relations d’affaires de Rainer, qui travaille pour la société Nüssli, spécialisée dans les tribunes mobiles, et qui a aménagé l’aire d’arrivée à Adelboden. Aujourd’hui, la famille était de la partie. « L’ambiance était sympathique et détendue », se félicitent-ils alors qu’ils se trouvent sur le quai de Spiez en attendant l’Intercity à destination de la gare de Zurich.
Texte: Peter Birrer et Peter Bader
Photo: Peter Mosimann / zVg
Située entre Berne, Milan, le lac Léman et le Gothard, Brigue est au carrefour du Valais. Il vaut la peine de s’y arrêter : en hiver, venez admirer ses chalets en bois, attardez-vous dans ses cafés agréables et faites un détour par son musée moderne dédié aux glaciers.
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Durant l’été 2018, Eva Hiltbrunner dirigera pour la première fois un voyage organisé de 12 jours en Norvège. Le groupe prendra le train d’Oslo à Bergen et poursuivra sa route jusqu’à Kirkenes sur le bateau postal Hurtigruten. À bord du «Nordnorge», ils pourront peut-être admirer l’un des phénomènes naturels les plus spectaculaires au monde.